mercredi 5 mai 2010

Marseille sacré 18 ans après!

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Marseille a décroché son 9ème titre de champion ce mercredi en battant Rennes 3-1 grâce Gabriel Heinze, Mamadou Niang et Lucho Gonzales. Le club phocéen remporte ainsi un titre qui les fuit depuis 18 ans puisque leur dernier sacre remonte 1992. Après avoir réussi à amener un trophée sur la cane bière après 17 ans de disette, Didier Deschamp réussit ainsi un doublé Championnat-Coupe de la ligue après seulement une saison passée à la tête de l'équipe olympienne.
En inscrivant son 16ème but de la saison, le capitaine olympien Mamadou Niang est plus que jamais en tête du classement des meilleurs buteurs de la ligue 1.

Carton jaune à Rfi

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Pour leur émission "Médias d'Afrique" enregistrée ce lundi à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, Alain Foka et Rfi avaient invité Abdou Salam Sall, recteur de cette université, le ministre de l'éducation nationale chargé de l'enseignement élémentaire Kalidou Diallo et le syndicaliste Youssou Touré de l'OIS (organisation des instituteurs du Sénégal). Si la présence du premier est tout à fait normale puisque responsable de l'université, celle des deux autres pose véritablement problème. Pour débattre des questions liées à l'université,c'est le ministre chargé de l'enseignement supérieur qui devait logiquement être invité et non le ministre Kalidou Diallo. De même c'est un syndicaliste du supérieur qui connaît bien ce temple du savoir qui devait venir et non M. Touré qui est enseignant de l'élémentaire et qui ne connaît rien de l'université.

L'évolution de la technologie a entrainé de progrès faramineux dans à peu prés tous les domaines mais particulièrement dans celui des médias. C'est ainsi qu'on a constaté pour ces dernières années la naissance d'une nouvelle sorte de presse utilisant comme support l'internet.
En Afrique et partout dans le monde, la fonction de journaliste en ligne est en train de devenir un métier à part entière. Mais beaucoup de pays africains n'ont pas encore formalisé cette nouvelle pratique comme c'est le cas avec les médias traditionnels que sont la télé, la radio et la presse écrite. De surcroit,l'internet est devenu un espace d'expression ou la liberté est incontrôlable. Donc l'avenir du journalisme en ligne parait pessimiste si on voit qu'il est très difficile de contrôler l'internet.

mardi 4 mai 2010


Le football est le sport favori des étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. C’est sans doute la raison pour laquelle la salle de télévision, située au cœur du campus universitaire, a refusé du monde ce mercredi lors de la rencontre entre le FC Barcelone et l’Inter de Milan, demi-finale retour de la ligue européenne des champions. Vers 18 heures déjà, les étudiants qui ont quitté les amphithéâtres et autres salles de classes commencent à arriver dans cette pièce très mal équipée pour suivre ce choc entre deux des meilleurs clubs de football au monde. A l’heure du coup d’envoi du match, la salle fait le plein et les retardataires sont obligés de suivre la rencontre à partir des fenêtres ou de se mettre debout sur des chaises bref tous les moyens sont bons pour suivre ce choc.

Parmi les 22 joueurs sur le terrain, un retient particulièrement l’attention de l’assistance : Samuel Eto’o. L’attaquant interiste est très apprécié par les étudiants. « Il est africain » lance Cheikh Ndiaye, étudiant en licence à la faculté des sciences politiques et juridiques, pour expliquer cette sympathie pour le « Lion indomptable ». « Ce match est l’occasion rêvée pour Samuel de prendre sa revanche sur Josep Guardiola qui l’avait injustement chassé de Barcelone l’année dernière » ajoute-il, chapelet à la main. La quasi-totalité des étudiants est donc derrière le Camerounais et son équipe. Il est même applaudi à chaque touchée de balle.

Le match se poursuit avec une domination sans partage du club blaugrana mais l’équipe de José Mourinho, bien regroupée en défense, tient bien le choc. A la 28ème minute du match, l’arbitre exclut Thiago Motta pour avoir donné un coup à Sergio Busquets. Cette expulsion provoque l’ire des étudiants qui sont plus que jamais inquiets quant à la capacité de leur équipe à faire un bon résultat à dix contre onze. A la mi-temps, le score est toujours nul et vierge et pour l’instant Eto’o et ses coéquipiers qui avaient gagné à l’aller 3 à 1 restent qualifiés pour la finale. Mais pour Sidy Mbaye, étudiant en première année au département d’histoire, il faut rester « prudent car le Barça avec des joueurs tels que Messi et Xavi peut renverser la situation à tout moment ». Et « il faut tenir pour pouvoir jouer la finale mais il faut reconnaître que ce ne sera pas facile » poursuit-il, le visage inquiet.

En deuxième période, les Catalans décident alors d’appuyer sur l’accélérateur pour déverrouiller le bloc italien. Les occasions se multiplient et le match devient même interminable pour les étudiants supporters de l’Inter qui souffrent au même titre que les joueurs sur le terrain. Gerrard Piqué ouvre le score pour le FC Barcelone à la 83ème minute mais les étudiants contestent et crient au vol car le joueur catalan est légèrement en position hors-jeu au moment où il reçoit la balle des pieds de Xavi. Un deuxième but éliminerait l’Inter et les quelques minutes restantes s’annoncent donc chaudes pour Eto’o et compagnie. Heureusement pour les interistes le score n’évolue pas jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre. Les étudiants peuvent alors exulter et laisser exploser leur joie. L’ambiance dans la salle est tout simplement indescriptible.

« Eto’o est incontestablement le meilleur joueur africain » dit Cheikh Ndiaye, qui ne cache pas sa satisfaction de voir le Camerounais disputer une troisième finale de champion’s league. M. Ndiaye souhaite qu’ « il remporte la finale pour montrer à Guardiola qu’il avait tort de l’échanger contre Ibrahimovic qui a montré aujourd’hui qu’il ne peut pas rivaliser avec le Camerounais ».

Pour sa part, Sidy Mbaye espère voir le « Lion indomptable » réaliser le triplé (ligue des champions, championnat et coupe d’Italie) mais l’exhorte à « rééditer ses performances actuelles en club pour sa sélection nationale et permettre à celle-ci de faire une bonne coupe du monde ».

Ce genre d’événement est un moyen parmi tant d’autres d’oublier pour un moment les dures conditions de vie des étudiants dans cette université.